Browsing "News"
Parmi les solutions pacifiques au réchauffement climatique, la consomm’action végane n’a pas reçu toute l’attention qu’elle aurait mérité à la COP28.
L’éviction des produits d’origine animale peut diminuer de moitié l’empreinte carbone alimentaire européenne (c’est vrai pour beaucoup des pays les plus pollueurs). La viande, le lait, etc., représentent effectivement 10 à 15 % des émissions de gaz à effet de serre en Europe (https://www.federationvegane.fr/documentation/environnement/).
Promettant une baisse au moins égale à la fin programmée des véhicules thermiques, la consomm’action végane ne requiert pas la surexploitation minière ni nucléaire qu’induisent les véhicules électriques. Et comme la moitié des terres arables françaises sont dévolues à l’élevage (https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/), leur reforestation pourrait améliorer notre bilan carbone, ralentir la dégradation de nos climats et enrichir la biodiversité locale.
La moindre des choses serait de faciliter la vie des personnes qui, par engagement environnemental et par compassion, font le choix d’une alimentation végétale sans attendre, ne serait-ce qu’en raison du caractère d’intérêt général de tels efforts. Or voilà treize ans que la Fédération végane fait œuvre de prévention (https://www.facebook.com/groups/veganismevivelab12/) en lieu et place des institutions, notamment au sujet de la nécessaire complémentation en vitamine B12. C’est le seul nutriment dont les besoins ne peuvent pas être satisfaits par des aliments végétaux. Il est inoffensif, peu onéreux et d’origine bactérienne (cf. image ci-dessous).
Ce n’est pas faute d’avoir alerté et réclamé le fond scientifique nécessaire à l’établissement d’un Programme national nutrition santé adapté. Nos premières doléances avaient d’ailleurs été entendues par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et l’Institut national de prévention (INPES), car les personnes végétaliennes se voient recommander la complémentation en vitamine B12 depuis 2014 en France (https://www.federationvegane.fr/proteger-la-sante-des-veganes/). Mais voilà bientôt dix ans qu’aucune indication n’est donnée quant à la quantité et la fréquence de cette complémentation vitale. Le processus institutionnel est en panne, malgré nos auditions et relances.
Bien que la Fédération végane ait patiemment obtenu la modification des notices pharmaceutiques de vitamine B12 (https://www.federationvegane.fr/journee-mondiale-de-la-vitamine-b12-communique-de-presse-du-12-12-2020/), de très nombreux retours indiquent que les suivis médicaux restent mal informés. Quant aux marques de compléments alimentaires, elles n’indiquent que rarement les doses protectrices et seulement par chance.
Un Programme national nutrition santé (PNNS) adapté aux personnes végétaliennes serait un remède efficace à tous ces problèmes et ouvrirait la voie à une option végétale équilibrée dans la restauration collective (crèche, école, lycée, hôpital, pénitentiaire, etc.). La France n’a aucune raison d’afficher un retard aussi gênant pour ceux et celles qui font de tels efforts.
À défaut d’avoir pu compter sur la COP28 pour évoquer le sujet, la Fédération végane interpelle Monsieur le ministre Aurélien Rousseau (Santé) ainsi que Monsieur le ministre Christophe Béchu (Transition écologique) pour sécuriser les efforts des personnes qui font le choix d’une alimentation végétale par des recommandations nutritionnelles adaptées.
À toutes fins utiles et à l’occasion de la Journée mondiale de la vitamine B12 (worldb12day.com), rappelons la position de la Fédération végane sur la complémentation en vitamine B12, laquelle concerne aussi les personnes flexitariennes et végétariennes : http://www.federationvegane.fr/wp-content/uploads/2017/12/B12_Pro_01_A5_HR.pdf.
La Fédération végane est une association 1901 à but non lucratif domiciliée à Paris. Elle peut être contactée par téléphone (0768716997) ou par courriel (info@federationvegane.org). Ce communiqué est téléchargeable en format PDF ici : http://www.federationvegane.fr/wp-content/uploads/2023/12/2023_12_12_Communique.pdf.
Capture du 21/04/22, site Politique & animaux
Si l’on en croit les publications observées sur les réseaux sociaux, une partie de l’électorat animaliste semble se référer aux avis publics des associations et personnalités du secteur de la protection animale ou du bien-être animal, lesquelles vilipendent Emmanuel Macron ou lui octroient seulement la moitié de la note de Marine Le Pen.
Lettre de Brigitte Bardot à Emmanuel Macron 11/04/22
De son côté, Emmanuel Macron a suggéré que Marine le Pen ne voudrait interdire l’abattage rituel qu’afin de satisfaire des motivations semblables à celles qui l’ont conduite à promouvoir l’interdiction du port du voile dans l’espace public, à l’image de bien d’autres prises de position teintées de xénophobie, d’antisémitisme, d’homophobie, d’islamophobie, de racisme, etc.
L’instrumentalisation grossière de l’exploitation animale conduit la Fédération végane à sortir de sa réserve, comme en 2017, en rappelant que :
- les animaux n’ont jamais exprimé le souhait qu’on les tue d’une façon plutôt que d’une autre ;
- à notre connaissance, aucune religion n’impose de consommer des produits d’origine animale, si bien que des personnes musulmanes, chrétiennes, agnostiques, athées, juives, bouddhistes, etc., appliquent la consomm’action végane avec compassion ;
- l’histoire a démontré combien la bienveillance apparente d’une personne à l’endroit des animaux n’était pas un critère de vote judicieux (Adolf Hitler se déclarait volontiers végétarien pendant la Seconde Guerre mondiale).
Extrait de la profession de foi électorale de Marine Le Pen avril 2022
Peu importe le contenu de leurs assiettes, la Fédération végane est solidaire des personnes stigmatisées par les prises de position de Marine Le Pen ou des partis qui l’ont soutenue. La Fédération végane encourage donc vivement à faire barrage le plus largement possible à l’extrême droite en utilisant le bulletin de vote sur lequel figure le nom d’Emmanuel Macron.
Les risques relatifs à la consommation des produits véganes sont moins connus que ceux que font courir les produits d’origine animale. Croire qu’un aliment est inoffensif parce qu’il est végane, donc pacifique, est tentant. Cette note d’information fait donc le point sur un risque méconnu dans une démarche de prévention sanitaire.
La listériose est une maladie imputable à une bactérie qui ne modifie pas le goût des aliments et dont le stockage au réfrigérateur n’arrête pas la croissance.
Dans la plupart des cas, la listériose se manifeste comme une indigestion, mais les personnes dont le système immunitaire est affaibli (diabète, maladie rénale, cancer, sida, grand âge, etc.) présentent un risque de mortalité élevé (de 20 à 30 % des cas en France*), notamment lorsque la maladie évolue en méningite. Les fœtus peuvent aussi en mourir pendant la grossesse ou après la naissance (20 % des cas en France*).
À la suite d’un récent rapport de cas français (sans gravité, heureusement) sur le groupe intitulé Vive la B12 ! (rapport corroboré par un rappel officiel en 2021), nous devons désormais ajouter les fromages véganes à la liste des produits potentiellement infectés, notamment ceux qui sont fabriqués sans cuisson ou consommés crus.
Tout aliment de traiteur ou traiteuse végane consommé sans cuisson ou sans être réchauffé à cœur jusqu’à ébullition est également concerné. Rappelons que les graines germées apparaissent régulièrement et à raison dans les listes d’aliments que les personnes enceintes doivent éviter.
Les légumes servis aux personnes enceintes doivent être soigneusement lavés, tandis que les aliments réchauffés doivent l’être à cœur avant d’être consommés. Les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont concernées elles aussi.
Les recommandations de précaution s’appliquent donc aussi bien aux produits véganes de substitution qu’à tous les produits véganes transformés et aux végétaux crus, y compris ceux qui sont préparés maison.
RECOMMANDATION AUX ENTREPRISES
De rares entreprises affirment que leurs fromages véganes peuvent être consommés par les personnes enceintes. Cette confiance est exagérée et peut être à l’origine d’un drame familial, sans parler des conséquences potentielles pour l’entreprise elle-même. C’est une mauvaise pratique.
La plupart des autres marques minimisent les risques ou recommandent de consulter un suivi médical. Ce n’est pas beaucoup mieux, car personne ne consulte avant de consommer une tartine.
Pour protéger leur clientèle et pour se protéger elles-mêmes, les entreprises concernées sont donc invitées à indiquer clairement aux personnes enceintes ou à risques qu’elles doivent éviter de consommer les produits transformés crus.
NOTE
* Selon l’ANSES (12/02/2022) : https://www.anses.fr/fr/content/list%C3%A9riose
Sans surprise, la crise sanitaire (COVID) a réduit les possibilités d’organiser des événements au mois de décembre 2021. C’est pourquoi la campagne d’information a été réalisée sur les réseaux sociaux avec un message plus simple qu’à l’accoutumée :
B12 : LA VITAMINE DE LA COMPASSION
Bien que l’idée de vivre sans nuire aux animaux existe depuis des millénaires, ce n’est devenu techniquement possible qu’à partir du 12 décembre 1947, date de la découverte des premiers cristaux de vitamine B12 et de leur origine bactérienne. C’est le seul nutriment essentiel dont les besoins ne peuvent pas être satisfaits par la consommation de plantes.
C’est pourquoi nous célébrons la journée mondiale de la vitamine B12 ! Pour en savoir plus : www.worldb12day.com
Parmi les substances essentielles à la vie humaine, peu de nutriments ont autant façonné les rapports que nous entretenons avec les animaux que la vitamine B12. Non, vous ne rêvez pas, plusieurs organisations véganes soutiennent que les alimentations végétales dépendent d’une découverte scientifique !
LA TECHNIQUE AU SERVICE DE LA COMPASSION
Si nos lignées ont mangé des termites, des limaces et des larves d’insectes avant d’inventer les techniques de chasse et de pêche puis d’élevage, c’était en grande partie à cause de la vitamine B12. Le processus culturel que ce besoin nutritionnel a dicté n’était évidemment pas conscient, puisque ce nutriment est la dernière des vitamines à avoir été découverte. La sélection des pratiques alimentaires s’est plutôt construite par défaut, car les quelques tentatives de végétalisme que la compassion humaine a inspirées se soldaient systématiquement par des échecs. Gandhi a fait marche arrière en 1917, par exemple, pour revenir au lacto-végétarisme.
Progressivement, la consommation de chairs et de fluides d’origine animale s’est structurée, au point qu’on abat désormais annuellement plusieurs dizaines de milliards d’animaux terrestres dans le monde, dont trois millions par jour en France, sans compter les animaux aquatiques, massacrés en bien plus grand nombre. Ces pratiques sont aujourd’hui contestées et vous allez pouvoir briller au dîner de Noël cette année en expliquant que c’est grâce à une découverte scientifique ! La conversation, ça compte aussi !
La vitamine B12 est rouge, inoffensive, rare dans les produits d’origine animale et absente des nourritures végétales. C’est le seul nutriment essentiel dont les besoins ne peuvent pas être satisfaits par les aliments végétaux.
Les animaux ne la fabriquent bizarrement pas, mais certains possèdent des organes digestifs dans lesquels des bactéries spécifiques synthétisent la B12, un processus resté longtemps mystérieux. D’autres animaux sont dépourvus de ces organes digestifs. Ils obtiennent leur B12 par la prédation ou la consommation de charognes, etc.
Depuis le 12 décembre 1947, date de l’obtention des premiers cristaux de vitamine B12 pure, l’espèce humaine peut se libérer du fardeau de l’élevage. Elle le fera probablement un jour par compassion, bien sûr, maintenant que le secret technique est connu et éprouvé, mais aussi par économie et par écologie, même si le véganisme donne parfois encore un peu trop l’impression de n’être qu’un moyen d’enquiquiner le monde !
La technique nutritionnelle consistant à satisfaire les apports en vitamine B12 par l’usage de compléments alimentaires issus de fermentations bactériennes purifiées est désormais à la disposition des personnes qui éprouvent de la compassion pour les animaux. Pour moins de 3 € par an, n’importe qui peut vivre d’amour et de légumes frais ! C’est cela, le véganisme, une consomm’action par compassion.
CÉLÉBRATION ANNUELLE !
Cette année, aucun évènement physique n’est prévu. On ne se complémente pas en vitamine B12 pour attraper le SARS-CoV-2 dans un rassemblement ! Mais la Fédération végane ainsi que quelques autres irréductibles organisations véganes dans le monde annoncent des travaux ou publient quelque chose à l’occasion de la découverte de la vitamine B12. Calez-vous bien dans votre fauteuil, car les nouvelles sont réjouissantes :
• Enfin, les notices pharmaceutiques françaises évoluent ! Grâce à une marque seulement, la démarche scientifique triomphe ! Les laboratoires Gerda ont conduit de courageux changements dans la notice de leurs ampoules de vitamine B12 (à la suite de notre prise de contact), travail que l’Agence du médicament a validé (nous l’avions contactée elle aussi). Ça décoiffe : bravo Gerda ! La litanie d’inepties encore contenues dans les notices pharmaceutiques des marques concurrentes disparaitra progressivement, espérons-le, car nous ne comptons plus les victimes des allégations pharmaceutiques erronées, reproduites partout dans le monde et répétées lors des consultations médicales. Merci !
• Enfin, l’ordonnance suisse autorise la vente de compléments alimentaires dosés à plus de 9 µg (microgrammes) de vitamine B12 sans restriction ! Ça ne ressemble à rien, ça ne va avec rien, mais ça sauve des vies humaines et animales ! Notre initiative victorieuse, soutenue par la Vegan Society UK, Vegan Outreach USA et bien des pétitionnaires de plusieurs pays, ouvre désormais la voie au développement d’un véganisme suisse durable, en toute sécurité. Merci au Département fédéral de l’Intérieur d’avoir entendu nos réfutations et levé cette dangereuse limitation. Nos explications avaient tout d’abord été contestées sous prétexte que le problème ne venait pas de la limitation des doses disponibles à la vente, mais plutôt des véganes qui refusaient de se complémenter. Une partie de ces arguments était fondée, notamment que bien des véganes refusent effectivement de se complémenter, notamment en Suisse, ce sur quoi nous n’avions pu qu’être d’accord. Nous savons même d’où vient le problème, pour partie, mais nous avons pu démontrer, étude à l’appui, que la limitation des doses était effectivement une cause de carence elle aussi, à la suite de quoi la programmation de la modification de l’ordonnance nous a été annoncée. Voilà plusieurs années que nous sensibilisons en ligne auprès des francophones suisses et sur place, à Genève notamment, par des stands et des conférences répétées sur la vitamine B12.
• La bande dessinée éducative intitulée « B12 : la vitamine de la compassion ! » vient d’être traduite en neuf langues supplémentaires (grâce au bénévolat de coordination de Jean-Baptiste Flamin principalement), avec des versions bascophone, bengaliphone, gallophone, germanophone, hindiphone, italophone, roumanophone, turcophone et ourdouphone ! Les mises en page demandent encore quelques ajustements et vérifications, car c’est un travail précis, mais elles seront bientôt mises en ligne sur notre site dédié. Une impression japonophone est en cours de diffusion à Tokyo, tandis que 10000 dépliants arabophones attendent sagement le déconfinement pour commencer à être distribués au Maroc ! Barbara Bookwood n’aura jamais été suffisamment remerciée de les y avoir apportés.
VIVE LA B12 !
N’oublions pas de remercier le travail de prévention quotidien mené sans relâche par l’équipe de la Fédération végane sur les réseaux sociaux, que nombre de personnes bienveillantes soutiennent régulièrement et parmi lesquelles comptent désormais Amadeus et La Petite Okara, grâce à de chouettes vidéos. Les connaissances sur la vitamine B12 se répandent progressivement. Merci !
Bonne journée mondiale de la vitamine B12 !
——————
Vous pouvez contacter la Fédération végane par téléphone ou SMS (0768716997) ou bien par courriel (info@federationvegane.org).
La Journée mondiale de la vitamine B12 possède un site Internet bilingue (https://www.worldb12day.com/).
Version PDF de ce communiqué de presse : http://www.federationvegane.fr/wp-content/uploads/2020/12/JOURNÉE-MONDIALE-DE-LA-VITAMINE-B12.pdf